CIAUD (Comité International pour l’Aide d’Urgence et le Développement) est une ONG internationale dont la mission est de fournir une assistance humanitaire et de contribuer au développement communautaire dans les pays en voie de développement afin d’aider les populations à acquérir leur propre autonomie. Sur le Plan PSEA CIAUD est une Organisation qui ne tolère aucune forme de harcèlement et a une tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels. Tous les fournisseurs potentiels seront soumis à des contrôles rigoureux de référence et à des vérifications de leurs antécédents.
Le Comité International pour l’Aide d’Urgence et le Développement (CIAUD- Canada), est une Organisation Non Gouvernementale internationale de droit Canadien et présente dans plus de 8 pays à travers l’Afrique.
En Côte d’Ivoire CIAUD-Canada intervient dans les domaines de :
Dans le cadre du renforcement de la résilience des populations dans le Nord-Est, CIAUD-Canada met en œuvre un projet dénommé « Projet de Renforcement de la résilience des communautés hôtes et des ménages réfugiés dans le Département de Doropo (Région du Bounkani)» financé par l’Ambassade des Etats Unies en Côte d’Ivoire.
Dans le cadre de ses actions s’inscrivant dans le renforcement de la résilience des communautés hôte et des ménages en situation de déplacement forcé dans les zones nord et est de la Côte d’Ivoire, le Comité International pour l’Aide d’Urgence et le Développement (CIAUD- Canada) met en œuvre deux micro-projets financés par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire. Ces projets dont les activités sont bâties autour du renforcement économique, la cohésion sociale et l’amélioration des conditions d’apprentissage au sein des écoles primaires publiques sont en cours depuis quelques mois pour l’un alors que l’autre est à son démarrage.
En effet, dans le Département de Doropo, à l’instar de toute la région du Bounkani, les infrastructures sociales de base y font défaut, sont insuffisantes ou encore mal équipées. En outre, l’état désastreux des routes handicape le développement de son économie qui est de type agropastoral.
Au niveau économique, le département de Doropo offre peu de perspectives d’insertion économique des jeunes nombreux, désœuvrés et sans qualification professionnelle pour la plupart. En effet, l’économie du département reste essentiellement de type agro-pastoral. En outre, ces jeunes non scolarisés ou précocement déscolarisés ne disposent pas de moyens financiers adéquats pour créer un auto-emploi pouvant leur procurer des revenus décents, bien que certains aient appris un métier auprès d’un maitre artisan formateur.
C’est dans ce contexte de vulnérabilité endogène que ce Département voit l’arrivée de plus en plus de populations burkinabè demandeurs d’asile estimés à plus de 6000, contribuant davantage à sa précarisation.
Face à cette précarité dans laquelle vivent aussi bien les ménages en situation de déplacement forcé que les communautés d’accueil, CIAUD, avec l’appui financier de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, envisage de soutenir la résilience de ceux-ci en construisant 04 points d’eau à usage agropastoral.
Ainsi, l’organisation envisage d’utiliser les services d’une entreprise spécialisée dans les forages d’eau en vue de la construction de 04 forages à double usage – arrosage de jardins et abreuvage de bétail dans 4 villages dans le Département de Doropo.
Les 04 points d’eau à construire répartis sur quatre sites distincts dans le Département de Doropo selon les modalités suivantes :
Lots | descriptions |
lot 1 | Travaux de réalisation de deux (02) forages à motricité humaine dans les localités de Pénouodouo et Kalamon dans la Sous-préfecture de Kalamon. |
Lot 2 | Travaux de réalisation de deux (02) forages à motricité humaine à construire dans les villages de Bayana (01 forage)dans la Sous-préfecture de Danoa et à Ponorodouo la sous-préfecture de Doropo |
Les points d’eau à construire devront doublement servir à l’arrosage des jardins et champs des coopératives agricoles soutenues par le projet, mais aussi permettre aux bergers de paître leur bétail. Ils devront donc répondre aux besoins en eau de ces deux entités. Outre d’être capables de fournir de l’eau en abondance et en toute saison (pluvieuse et sèche), ces points d’eau devront être à motricité humaine et comporter un système permettant à la fois de recueillir l’eau pour l’arrosage et d’alimenter une citerne (à construire) pouvant contenir jusqu’à 5000L d’eau pour l’abreuvage du bétail. Cette citerne sera faite en matériaux adaptés et empêchant toute fuite d’eau.
Par ailleurs, les sites où devront être construits les points d’eaux seront consensuellement définis par l’entreprise et les communautés bénéficiaires et devront nécessairement remplir les deux conditions clés :
1) Permettre l’arrosage des plantes ;
2) Faciliter l’abreuvage du bétail.
Les entreprises intéressées devront proposer leurs offres techniques et financières incluant tous les coûts de construction et d’opérationnalisation des points d’eau.
Les critères clefs de sélection et l’annotation sont :
Abdoulaye Toure
Directeur Pays